Santé : le jeu d’échec, ce remède insoupçonné…

Le jeu d’échec, que d’aucuns considèrent encore aujourd’hui comme un loisir exclusivement destiné aux intellectuels, est un excellent catalyseur de réflexion et un moyen divertissant pour challenger son cerveau. Si le grand maître des échecs Bobby Fischer l’a rendu populaire dans les années 1950 et 1960, ce jeu est encore aujourd’hui largement pratiqué dans le monde entier par des participants de tous âges, des plus jeunes aux seniors. Le jeu d’échec ne vous aidera peut-être pas à renforcer vos biceps ou à tonifier vos abdominaux, mais votre santé mentale pourra en bénéficier pendant toute votre vie.

Le jeu d’échec favorise la croissance du cerveau

Les jeux de réflexion, dont les échecs sont sans doute l’exemple le plus illustre, mettent le cerveau au défi et stimulent la croissance des dendrites, ces corps qui envoient des signaux à partir des cellules des neurones. Avec des dendrites saines, la communication neurale dans le cerveau s’améliore et devient plus rapide. Pensez à votre cerveau comme à un processeur d’ordinateur. Les branches arborescentes des dendrites émettent des signaux qui communiquent avec d’autres neurones, ce qui fait que le processeur de l’ordinateur fonctionne de manière rapide et optimale.

Les échecs exercent les deux côtés du cerveau. Une étude allemande a démontré que lorsqu’on demande aux joueurs d’échecs d’identifier les positions et les formes géométriques, les hémisphères gauche et droit du cerveau deviennent très actifs. Les joueurs utilisaient les deux côtés de leur cerveau pour répondre plus rapidement aux questions et déployer un raisonnement logique imparable.

La science a également tenté de répondre à une question existentielle : le jeu d’échecs rend-il intelligent, où est-il principalement joué par des personnes intelligentes ? Une autre étude menée auprès de 4 000 étudiants vénézuéliens a démontré que le fait de jouer aux échecs peut réellement augmenter le QI du joueur. Les conclusions de l’étude expliquent qu’il est possible d’améliorer sensiblement le quotient intellectuel des joueurs après quatre mois de pratique intense. Alors connectez-vous sur https://www.king-chess.fr et commandez votre échiquier dès maintenant !

Le jeu d’échec et la maladie d’Alzheimer

Avec l’âge, il devient de plus en plus important de faire travailler son cerveau, comme on le fait pour tous les autres grands groupes musculaires, afin de le maintenir en bonne santé et éviter ainsi la dégénérescence cellulaire. Une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine a révélé que les personnes âgées de plus de 75 ans qui s’adonnent à des jeux cérébraux comme les échecs sont moins susceptibles de développer une démence que leurs pairs. Un cerveau sédentaire est beaucoup plus exposé à la maladie d’Alzheimer. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire.

Le jeu d’échec améliore les facultés cognitives et la mémoire

Les joueurs d’échecs doivent développer leurs facultés cognitives et surtout leur capacité à mémoriser des données pour devenir compétitifs. Les règles complexes et les stratégies à adopter imposent un niveau de concentration et de dépassement de soi qui améliore la mémoire. N’oublions pas que l’essence même du jeu d’échec est d’éviter les erreurs précédentes et de rejouer des séquences victorieuses que vous avez pu vivre par le passé, à l’occasion de parties antérieures.

Les bons joueurs d’échecs ont une mémoire et une capacité de concentration tout bonnement exceptionnelles. Une étude menée auprès d’élèves de sixième année de Pennsylvanie a révélé que ceux qui n’avaient jamais joué aux échecs auparavant bénéficiaient d’une amélioration notable de leur mémoire mais aussi de leurs aptitudes à la communication rationnelle après quelques semaines de jeu régulier.

De même, le fait de jouer aux échecs va améliorer la convalescence et la récupération après une attaque ainsi que la vie quotidienne avec un handicap. Les échecs développent la motricité fine chez les personnes handicapées, ayant subi un accident vasculaire cérébral ou un autre accident physiquement débilitant. Cette forme de réadaptation nécessite le déplacement des pièces d’échecs dans différentes directions (avant, arrière, diagonale vers l’avant, diagonale vers l’arrière), ce qui peut aider à développer et à affiner les capacités motrices du patient.

De son côté, l’effort mental requis pour jouer peut améliorer les capacités cognitives et de communication. Le jeu peut également stimuler une concentration et un calme profonds, ce qui aide à centrer et à détendre les patients qui souffrent de différents degrés d’anxiété.